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Le Film, Montréal, mai 1949
POUR DEFENDRE SON BONHEUR
[ Suite de la page 18]
vice d'espionnage que l'étranger entretient chez nous.
— Mais je vous certifie, monsieur le ministre, s'était écrié d’Erlon, en cherchant à se défendre.
— Ne mentez donc pas. Confessez plutôt la vérité !.…
L'’enseigne du «Triton» s'était borné à donner des explications tellement vagues que sur-le-champ le ministre, devenu soudain méfiant, l’avait fait mettre en état d’arrestation, tandis qu’une sérieuse enquête était ouverte sur ces faits d’une exceptionnelle gravité.
Se voyant en fort mauvaise posture, Maxime d’Erlon était alors entré dans la voie des aveux.
Il avait reconnu qu’en quittant le bord du «Triton», porteur du pli cacheté, il avait eu la coupable faiblesse, avant son départ pour Paris, de se rendre chez son amie, connue à Toulon, sous le nom de la «Belle Lisette» et qui tenait dans cette ville une fumerie d’opium.
Il était demeuré là deux heures environ, prenant le soin, en quittant la fumerie, de s'assurer qu’il possédait toujours bien sur lui, le pli destiné au ministre.
L’enveloppe, avec ses cachets intacts, se trouvait en effet dans une poche intérieure de son uniforme.
Sur ces premiers aveux, une perquisition chez la «Belle Lisette: s’imposait, mais ce fut en vain qu’on y procéda. Elle ne devait donner aucun résultat autre que la fermeture de la fumerie, dont la tenancière, un moment arrêtée, avait dû être relâchée faute de preuves dont on ne trouvait pas la moindre trace.
Par contre un certain «M. Dorner » ou du moins un personnage assez énigmatique qui se faisait appeler ainsi, avait disparu de Toulon, après avoir soudain quitté «l'Hôtel du. Dauphin», ou il était descendu.
Or ce départ brusqué, coïncidant avec le vol du document, avait d'autant plus attiré l’attention de la police maritime que le signalement du mystérieux «M. Dorner », correspondant de bizarre façon avec celui d’un espion fameux, au service d’une puissance étrangère.
On savait encore que la veille de son départ, il avait reçu à l’hôtel la visite d’une femme, dont l'identité n’avait pu être établie.
Rien ne pouvait autoriser à certifier que ce fût la «Belle Lisette» et &’autre part, il était démontré que l'enseigne du «Triton», ne connaissait nullement l'étrange voyageur descendu à l’«Hôtel du Dauphin ».
À la suite de l'enquête qui avait duré de longs mois, Maxime d’Erlon, renvoyé devant un Conseil de guerre, fut acquitté; un blâme sévère lui étant cependant infligé par ses juges, pour avoir fréquenté la fumerie tenue par la «Belle Lisette », qu’on avait tout lieu de soupçonner être la complice d’espions étrangers.
Les conséquences de cet acquittement devaient être funestes à l'enseigne d’Erlon aui fut invité à démissionner.
Réduit aux pires expédients, vivant du jeu aux courses et dans les tripots principalement, l'existence qu’il menait ne pouvait pas longtemps durer, sans lui causer les pires déboires.
Graduellement et en très peu temps, il avait descendu tous les degrés de l’échelle sociale.
Il ne se sentait même plus le courage d'en finir avec cette vie abjecte et cherchait encore le salut dans quelque mauvais coup à tenter.
Ce fut à ce moment qu’il se souvint des dernières reliques d'amour du camarade disparu, de ces lettres de Jane Hébrard à Daniel Serval et que celui-ci, en mourant l'avait prié de remettre à sa fiancée.
Son premier soin devait être de retrouver l’ingénieur Hébrard et sa fille, la fiancée de Serval.
Plus de dix-huit mois s'étaient écoulés maintenant, depuis la mort de son camarade. La jeune fille, devant son beau rêéve évanoui, était-elle demeurée le coeur brisé ? Ou bien effaçant jusqu’au souvenir du disparu, avait-elle cherché d’autres consolations ?
Qui sait ? Le chagrin lui-même s’oublie.. Elle était jeune. Et après tout, on ne vit pas toujours avec les morts !..
— Allons! songea-t-il en souriant. Si tu sais agir avec adresse, c’est bien le diable si tu n’arrives pas à te sortir d'affaire, mon garçon !… La fortune sourit aux au
dacieux !.… CHAPITRE V
A brusque nouvelle de l'accident survenu à bord du « Triton » et où Daniel Serval avait trouvé la mort, était tombée comme un coup de foudre à la
« Villa des Roses ».
François Hébrard en avait été, naturellement, très profondément affecté, car il aimait beaucoup son neveu. Mais le coup qui le frappait ainsi n’était rien en comparaison de la douleur qu'avait ressentie sa fille Jane. D’autant qu'ayant toujours tenu secrète l’idylle ébauchée entre elle et son cousin, la jeune fille ne pouvait confier à son père la véritable cause de son immense chagrin.
Obligée de renfermer ses sentiments en elle-même, Jane avait doublement souffert et, minée par sa peine, elle était devenue très sérieusement malade.
Des soins diligents, fort heureusement, ne lui avaient pas manqué et sa robuste santé aidant aussi, elle s’était lentement remise de son mal, qui n'avait pas duré moins de trois longs mois.
Une amie de pension, un peu plus âgée qu’elle — Léone Larive — était accourue auprès de Jane, au début de sa convalescence, s’offrant à la distraire, pour éviter de la -laisser gagner par cette profonde mélancolie qui semblait avoir mis l’emprise sur elle.
Les médecins avaient vivement recommandé à l'ingénieur d’accepter cette offre généreuse, et les deux jeunes filles faisaient ainsi des promenades de plus en plus longues dans les allées les plus pittoresques du Bois.
F
Une muquine met
une Blende au ceurant de Tampax
Moderne à tous points de vue, cette jeune fille a des idées précises au sujet de la protection menstruelle qu'offre Tampax.
LA ROUQUINE: Tampax n'est-il pas merveilieux? Il remplace si avantageusement l'ancienne méthode à ceintures et épingles. L'emploies-tu?
LA BLONDE: ] y ai pensé sérieusement mais je me demande si je devrais . ..
LA ROUQUINE: Serzis-tu différente des millions de femmes qui emploient actuellement Tampax?
LA BLONDE: Tampax doit être excellent pour être si populaire. J'en suis maintenant convaincue.
LA ROUQUINE: T4 seras enchantée de constater combien cette méthode te laisse LIBRE et confiante en toi-même—ces jours-là.
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Cette publicité est acceptée par le Journal de l'Association Médicale Américaine