Le Panorama (sép 1920)

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24 | ARR LE PANORAMA Montréal, septembre 1920 vw CA Vif Deuil 221 ee ( 22 jxll 22 Pret JA Hi A D D | CCE EU H EX A A HA BA EN Hi FA A EH 4 THE SLIM PRINCESS” valution conditionnée contre les femTHE RED LANE | mes grasses. Enfin, la princesse minPE k Fantaisie amusante de la compagnie € el élégante finit par être heureuse Production de l’Universal e Id pour tout de bon, grâce à sa fidélité At Goldwyn < ae En a et à la loyauté de son jeune coeur aiLa scène se passe dans une petite = À pa = x OS! F Fi RECIT mant. du Maine, près de la frontière canaÉ | ÿ EL EPP dienne, et l'intrigue est mouvementée Yif 221 Yi BA ee C’est une intrigue genre extrava| et captivante, bien que les contrebansi a ganza-burlesque” du plus amusant, LE COEUR D’UN ENFANT diers soient tous des Canadiens. Nor5f él avec beaucoup de situations nouvelPodurction de la Cie Métro man Aldrich est un officier de douanes Fe] w les. Cette mince princesse de Moréamérica‘n, en fonctions sur la fronYA ie van:e fait le désespoir ed sa famille, RECIT tière canadienne, et il est blessé au Œ Hi parce que, étant laînée de deux Dans un des quartiers pauvres de bras, au cours d’une reconnaissance, jrs 5 soeurs, elle ne parvient pas à se maLondres, aux rues étroites et sales, des par des contrebandiers canadiens. Il té { ( res 22 rer, dans un pays où seulement les enfants déguenillés jouent quand demande assistance à Vital Beaulieu, femmes grasses sont recherchées. Son tout-à-coup d’autres Les rejoignent en un hôtelier ami des contrebandiers, Prat p22 SES à + j 22. | les insuccès empêche sa jeune soeur de criant: dont le ‘“‘bar”’ est situé sur la frontiè | a 300 livres de se marier, parce que la —Saliy! Ton père vient d’assomre, et Beaulieu refuse ses soins au | | Hf loi veut que les aînées aient la priorimer ta mère! blessé. Mais sa fille Marie, qui revient té. On la garde prisonnière, afin qu’elLe fait était vrai. Le père de Sally, du couvent, se charge de soigner le |. be Rx A a . r . . r r r Q r r out ! Rf le ne fasse pas publiquement le dé‘un ivrogne invétéré, avait tué sa femblessé. Elle a reçu une fort bonne Ki | | | shonneur de sa famille. Seulement un meet l apolice l'emmenait. La filletéducation et elle est peïnée de consŒ | Me : RER Abe More en nu é à à Ys1 | #i jour, par dessus le mur du jardin, elle te désolée, se voyait déjà abandonnée tater que son père tient un hôtel de Ki trouve un Américain qui lui conte quand elle aperçut une jeune fille très quinzième ordre, se compromet en la { £ Rt fleurette et s’éprend d'elle, malgré b'en vêtue et qui l’appela. C'était Dosociété de contrebandiers, et elle s’in1: à Ë Œ “son infirmité” d’être mince et élérothée Lytham qui faisait de fréquenquiète du fait qu'on veut la marier à ee L R gante. Elle dev'ent follement amoutes visites aux quartiers déshérités Dave Roi, l’un des princ'paux contrereuse de son fliré et se propose de papour soulager les malheureux. Elle bandiers. Œ k raître en public, à une réception. Elprit Sally «en pitié «et lui procura un Au cours de la cérémonie du maŒ | le prend la précaut'on de revêtir un emploi chez une modiste. riage, qui à lieu dans la petite ville É k J vêtement de caoutchouc qui, une fois Dorothée désirait se marier avec du Maine, Attegat,—cérémonie à la = —, 4. 84 | pa 4 } ET soufflé, la fera paraître aussi grasse Lord Kidderminster, mais celui-ci ne quelle on a plutôt traîné la jeune maque iles autres jeunes filles. Surprise se monirait pas très pressé à convoler. riée Beaul‘eu,—Aldrich réussit à sau {| A PA F Se V1 pi et adm'ration, aussi étonnement, atDans l'intervalle, Sally est remarquée ver celle-ci, avant que tout soit termiF wi tendu qu'on l'avaït toujours prétendue par Joe Mosensteïn directeur de théné. Dans l'intervalle, Aldrich se laïsse Hi Æ\ mince. Mais, dans l'excitation de son âtre et ïl l’invite à une soirée avec persuader de se présenter à la légisER 1 tromphe, elle rencontre malheureulord Kidderminster. lature, où l’on voudrait le voir défenHi Ë = É sement un cactus qui crève son appaAu cours de la soirée, Sally, cédant dre les colons de cette région contre [| Hi reil soufflé, et elle apparaît au naturel à Un capr.ce, se met à danser, ce qui les empièlements d’une grosse comPF] àla grande indignaltion de tousles asest une révélation pour Joe Mosens pagn'e de pulpe. les sistants et invités. Le père de la printen; il l’engage et bientôt la jeune Beaulieu, père, enragé pas l’enlè= ä cesse à entendu parler d’une institufille, par son talent, se classe au rang vement de sa fille, lors de la cérémoai Ë Hf tion américa’ne où l’on engraisse vod'étoile. nie nuptiale, vint à Attegat et réussit Ê | | lumineusement les personnes maiDorothée est jalouse maintenant à reprendre cette dernière, avec le se| ou H{ gres, et il s'empresse d'y envoyer sa des attentions de son fiancé pour Salcours de queïques amis contrebanHi | æ fille infirme. Invitée à un bal de l’amly «et pour couper court à ce manège, diers. Une rixe s’en suit, à laquelle 3 ê Hf bassade, à Washington, elle ne cherelle prévient la famille du jeunehom Aïdrich prend part, et au cours de | 5 che pas à se faire distinguer par les me. Précisément, celui-ci allait renl’action, le père de Mar'e Beaulieu est LE 4 S 155 RE : AE : : ; nu ne Yi k RÉ jeunes gens, car elle attend son flirt dre visite à ses parents et voulait leur tué. On soupçonne d’abord Aldrich | S du jard'n paternel. Celui-ci, ayant été présenter Sally maïntenant danseuse d’avoir fait le coup, mais subséquemde EE RÉ informé de la présence de celle qu'il célèbre. Réponse lui fut faite que cetment, un berger, demi-sorcier, avoue Le _ aime au bal, se hâte de s’y rendre, te fille-là ne franchirait pas le seuil de qu’il a tué Beaulieu dans le but d’asŒ RÉ s'habillant en route. Maïs le bonheur leur demeure. souvir une ancienne vengeance. Quant Ë = des amoureux est de brève durée, car Sally, cependant, avait trouvé l’ocà Aldrich, il gagne son élection à la jrs k ÉÙ le père de la princesse, informé à son casion de causer avec la mère de lord lég'slature de l’état ainsi que le coeur a À Ë S tour, a fait redemander sa fille. Le Kidderminster, une vieille femme inde la brave Marie Beaulieu. A E ÆÙ jeune Américain suit la jeune fille. valide qui prit goût à sa conversation Si le côté sentimental, dans ce draÀ è és) Il reçoit d’abord un accue:l hostile, et abandonné immédiatement tout me n’est pas négligé, le côté comique H L Éà mais tout change lorsqu'on découvre préjugé contre la danseuse. est aussi un des grands facteurs de É 3 vw qu'il est plusieurs fois milliardaire. Elle fit meux; comprenant que son succès, et la troupe étant excellente les = = On suppose d’abord qu’il a l'intention fils et Sally s’aimaïent et ayant jugé le il en résulte une interprétation de ré ve de courliser l’une des pr'ncesses grasbon caractère de la jeune fille, «elle dépremier ordre. Pourquoi fallait-il que jrs | ses et bouffies, maïs lorsqu'on finit clara que, non seulement elle ne s’opdans ceite histoire, tous les contre& F = jf par découvrir que c’est la mince et posait pas à leur union mais qu’elle abndiers fussent exclusivement des Hi É. Es É = graciïe Cendrillon qu'il aime, on se la désirait. anadiens, avec des noms bien canaFe 3 Fe H{ réjouit tellement que l'expression de Et, une fois de plus, tout fut bien diens? Gomme s’il n'existait pas de Kf À É É. toute ceite joie se term'ne par une réqui finit bien. : contrebandiers américains ... = BA PA __ EX A A A CA EN 1 1 HE RE Ki D A ET EE EU EU M