Le Panorama (nov 1920)

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Let 14 LE PANORAMA Montréal, novembre 1920 == y == ES =, St —, &res —, = = = Sr = Er RER HER EE RER RE RE HE RERERERER = Pl © 24 Yig=— ) ALICE JOYCE De la Compagnie “Vitagraph?? = VV V2 ——)22 YES 22. ) ) 222 ET: e4( BF A IT PT: à ) Il n'y a pas de paradoxe à dire qu'à peu près tous les hommes ont été affligés, à une certaine époque de leur vie, par l'apparition d’une touffe de cheveux rebelles à toutes tentatives de shampooing. Le langage populaire a donné. à cette anomalie du système pileux le nom pittoresque d’épi, probablement en raison de la ressemblance qu'offrent avec les barbes d’un épi de blé ces cheveux que les peignes les plus énergiques ne sauraient abattre. Cette petite réflexion était nécessaire pour faire comprendre à quel point Alice Joyce a le souci de l'exactitude dans les pièces où elle apparaît. D'après le scénario du “Vice of Fooïs”, le héros du film, incarné par Bob Gordon, se précipite en courant au bas de l'escalier et prie sa belle-soeur en l’espèce, la très . belle Alice Joyce, de vouloir bien nouer sa cravate et aplanir un épi de cheveux qui surgit, insurmontable, de sa chevelure préalablement cosmétiquée. Cette scène eut été tournée très rapidement, n’eut été VAN 221 === = = & | EX Yi FT ( VE PA = = 22=—= NÉS 24 2H ÿ = = à | | me, 4] = — ÉD EPRMNR R ER ls 2 HAUTE PYA— Ve p VÉT = PYA V2 == ) —, ge JS Fi ) 4 = #4 2. jy == == D Æ = = = =] ge ) pe + PTS > =) = H{ une particularité de la dite chevelure. Cette dernière est Mt d'une passivité désespérante et ne manifesta jamais la moindre velleité de redressement. Bob le savait. mais penAlice Joyce et Robert Gordon / d 2 les sait qu'il arriverait à constituer un épi artificiel. | + il Tous ses efforts échouèrent misérablement. En vain __Je ne parviens pas à le faire, répondit Bob. pe tordait-il ses cheveux dans un sens puis dans l’autre. Tou—Mais il vous faut en arborer un; c'est écrit dans le ul jours ils retombaient à plal, avec une sérénité majesscénario, fit le directeur Griffith avec un regard courroucé. ( tueuse. | Alice Joyce, après plusieurs tentatives infructueuses, M Il arriva piteusement en scène. trempa ses doigts délicats dans un verre d’eau et malaxa di if | Où est l’épi, demanda Alice Joyce après un rapide bien les cheveux de l’infortuné qui gémissait sous la douff | coup ‘d'oeil. | | 1 | eur que lui imposait un tiraillement prolongé, qu’elle ob(ll È tint enfin la mèche rêtive exigée par ie scénario. Le Cette anecdote démontre que la merveilleuse étoile déRt sire avant tout l'observation minutieuse des moindres dé tails. £ I1 semble que l’étude de ses rôles soit suffisante pour occuper tous ses instants. Cependant, elle trouve encore le temps de s'intéresser au décor des scènes, à leur éclairage et à leur agencement. Elle fait montre, en ces circonstances, d’un goût qui s'appuie sur un sens esthétique très sûr. Elle accompagne ses critiques d’un sourire si amère qu'il faudrait bien de la mauvaise grâce pour s’en formaliser. il apparaît à ceux qui l’approchent que de la bonté émane d'elle. Tous ceux qui se meuvent autour d'elle sur la scène comprennent qu'elle aspire à la perfection du geste et de la mimique et s’évertuent à rendre plus facile sa tâche. Belle comme une vierge de l’Erecthéion, alliant à cette splendeur de formes une grâce qui en humanise la majesté, Alice Joyce est douée d'une volonté qui entend fléchir tous les obstacles. Si à de telles. qualités, on joint une compréhension aigüe de la psychologie des personnages qu’elle représente, si on pense qu’elle fait totalement abs{fraction de sa personnalité pour n’être plus que la vivante incarnation de son rôle, on arrive à la considérer comme = == + PTS =, { Si 4] = + PrA =) [PTE = — 2, Si ge Si 2#( PA ==) L4 PA =) ==) { He, pe ==) 2221 (! { + =, — [4] + YÈf A = —) =) 221 fl { PTS Sa pe 84 Ps ==) t { 1 AT s2 = Sa Len = Yif { = Yi 221 — [72 PTS pal 24 rA PA ) 1} if 24 — 2 = e rA == = à A, L£ VS a Et LS EPS =) YiT ==} 24 ( Yi 221 { \ . ll une très grande artiste. fl) Rf Elle trouve pour exprimer une joie exultante, des acif — 7 > cents qui gagnent les coeurs et leur font vivement parla ger cette joie; mais quand il lui faut manifester la dou leur, elle sait se montrer terriblement tragique et faire se frissonner de pitié les sepctateurs haletants. C’est celte puissance d’objectivité qui a fait d'elle une étoile univerOù est l’épi? sellement admirée. — C LL) #2 yif e4( LAN RUE ÀAE tien 2/1 : 4 Les a L 84 RS | VÉS MT 221 2 DE ne generee RE A RI=R=RE EEE Vis Erä PL) 26 IL 2 —) 22