Le Panorama (nov 1920)

mm ontréal, novembre 1920 LE PFANOIEH.AIMA Seul magazine en langue française consacré aux Vues Animées 25C L’'EXEMPLAIRE e COUPON D'ABONNEMENT Ci-inclus veuillez trouver la somme de $3.00 pour 1 an ou $1.50 pour 6 mois — (excepté Montréal et banlieue) d'abonnement au Panorama. Dre D ee RS à SN ETS NDS ES ES & SN + 6 à % 1€ ne 1% à à à Dé à à à Adressez comme suit: Le MM. POIRIER & CIE. 131, rue Cadieux, Montréal magazine hebdomadaire illustré 10 cents l’exemplaire COUPON D’ABONNEMENT Ci-inclus veuillez trouver la somme de $9.00 pour 1 an où $2.00 pour 6 mois (excepté Montréal et banlieue) d'abonnement au Samedi. Adressez comme suit : MM. Poirier, Bessette & Cie., 131, rue Cadieux, Montréal LA REVUE POPULAIRE magazine mensuel illustré 20 cents l’exemplaire COUPON D’ABONNEMENT Gi-inclus veuillez trouver la somme de 82.40 pour 1 an ou 51.20 pour 6 mois (excepté Montréal et banlieue) d'abonnement à la Revue Populaire, PETER UE 6 EN SR A 1 à à 8 I 8 © © à & & 5 à © Dieu on où SD & NE D 0e MDI, 2 NN E 4 À D CE de à ee ee à 6 © mie à 6 à dus le 6 ae à à Adressez comme suit : MM. Poirier, Bessette & Cie., 131, rue Cadieux, Montréal à LE PANORAMA _ | 53 La photographie des couleurs mont.pour la reproduction ou photographie des couleurs au cinéma. *: Cependant, dans l'application même de ce principe, l'inventeur rencontra des d'fficultés telles que seule une volonté à toute épreuve pourrait surmonter. ‘Voici, par exemple, quelques-unes de.ces pr'neipales difficultés: D'abord, un problème d’o“re ch'mique. Le film élémentaire ne reste exposé à la lumière qu'environ un cnquième de seconde, et_il faut que dans ce très court espace de temps, il reçoive s‘multanément avec un degré: égal d’impression, une lum'ère jaune, rouge et bleue. “Or;,on sait que la lum'èré bleue fa't beatcoup plus v'te impression que la rouge. Ajors ce fut un travail gigantes pour les savants des laborato'res Gaumont que de trouver l’exacte-manière de traiter lé: film,sde façon à ce qu'il sott en étaf de recevoir simultanément'dañs le mênte espace de temps et avec la même force ou puissance, l'‘mpress'on de toutes les couleurs tramém'ses par:les lentilles. ; FRA L'antré difficulté était d'ordre purement mécanique. Il s’ag'ssait de pouvoir passer entre les ouvertures du déciie, à une vitèssé de ün se:z ème de seconde, un film suffisamment long pour permettre l’impress'on s‘multanée des trois images. On s’imagine à tort qu’il n'aurait suffi de tourner ie film que 3 fo:s plus rap:dement. L'expérience a prouvé que la celluloïde n’offrait pas la rés'stance suffisante pour celo. Il fut donc nécessa're de réduire un peu le format de l’image, en hauteur, de 19 à 14 millimètres, environ, pour les films en couleur. La troisième difficulté cons'stait dans la grande exactitude de superposition des images identiques. Projetée sur l'écran, l’image du film est agrandie de 15,000 fois. On voit d'avance ce que pouvait donner à la reproduction ja plus petite inexactitude poss'hble, même imperceptible à vue, sur le film. Multipliez quinze mille fois un infiniment petit et vous fin‘rez b'en par avoir quelque chose qui se voit. Toi, il y allait de la clarté etide la finesse d'exécution du film en couleur. Il fallait donc trouver le moyen de conserver tout le temps la plus stricte précision de superposit'on:. Pour arriver à ce résultat, il fallait avoir la lentille du milieu fixe, et les deux autres mobiles en tous sens, au moyen d’une vis d'ajustement. Enfin, l'ajustement même de ces lentilles, n'était pas aussi chose facile à régler, pu’squ'il fallait la plus grande précis‘on possible. Mais une los tous ces obstacles surmontés, le procédé Gaumont donnaitides résultats incomparablement supér'eurs aux premieres expériences de 1913. Depuis 1913, jusqu'à tout dernièrement, la pire, au moyen de trois lentilles, était lente et peu précise. L'opérateur ne pouvait vor sur l'écran et un aide devait se tenir dans la salle pour lui crier: ‘‘La lumière jaune plus haut; la rouge à gauche, la bleus plus bas, etc.” Aujourd’hui, celui qui surveille la pase à un appare:l sur ses genoux, en communication avec les lentilles du caméra, et par la simple pression de boutons électriques, il peut faire mouvoir les lentilles de façon à ajuster les couleurs avec précision, sur la projection du positif. Tout cec' ne donne qu’une faible idée de la magnifique découverte de M. Gaumont. Eiie lui a valu les félicitations et la reconnaissance de l’Académie des Sc'ences. de Paris, et du peuple français, et maintenant M. Gaumont s’en vient faire bénéfic'er l'Amérique d'une améliorat'e Les. longtemps désirée, dans le monde des films. y