Mon Film (January 1931)

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HENRY GARAT et BLANCHE MONTEL : dans « Flagrant Délit », que va nous présenter prochainement l'A. C. E. DAVID GOLDER (Suite de la page 5, — Marzette, dit-il, je vois que, toi aussi, tu t'es arrangée ! — Ce sont des cadeaux de mon fiancé. dit-elle en exhibant des bijoux splendides, car, di sais que je me marie. — Tiens, Alec à donc fait fortune ? — 1] ne s'agit pas d'Alec. Devine qui j'épouse, cria-t-elle d’un ton 7 geur 2... Tu ne trouves pas ?… Eh bien, c'est le vieux Pischel, cet horrible gâteux ! Ce sale type qui me décoüte ! — Mais personne ne t'y force ! -— Personne ? Tu ne comprends pas que c'est ta faute. Tu m'as habituée À l'argent et je n'ai plus un sou. Ma mère me me donne rien, rien du tout, elle ne peut plus me voir, et toi tu m'as abandonmée ! Elle pleurait à chaudes larmes et, s'étant rapprochée, elle reprit : — Dis, Dad chéri, tu ne vas pas laisser fairé Ça avec ce sale vieux ! Ce serait trop) laid ! Et puis, le vois-tu allant dire par tout qu'il a pris la fille de Golder sans um sou ! Joyce avait trouvé le point faible. La pensée de cet affront., jointe aux larmes de Joyce, qu'il s’avouait maintenant ai.mer m'igré tout, supplanta toute hésitation. — Tu as raison, tu restes ma petite fille, dit-il. Tu vas m'envoyer promener ce Fischel, et sois tranquille. tu auras de quoi vivre. Va chez mon notaire chaque mois, il aura des ordres. Déjà, des larmes étaient sèches et placées par un rire joyeux. — T'es tout de même um chic type, Did! Un baiser vif et sec, et Joyce s'esquivait joyeusemremt. renmi C'était fait ! Après de durs et longs débats à Moscou, Dav'4 Golder avait sigmé le fameux contrat au mom de la « Tubingen Petroleum Co». Après avoir quitté Moscou pour se rendre à Teïsk, Golder s’embarquait mainitenant pour l’Europe. En haut de l'escalier conduisant A sa cabine, il sentit un vertige le I m'eut que le temps, de s’accrocher à un paquet de cordages. Un tout jeune homme qui chanceler, s’avanca : — Vous êtes malade ? monsieur. A son accent, Golder devina un coreli gionmaire et il se sentit um peu moins seul. — Voulez-vous que je vous aide À des. cendre ? Le vieillard accepta, ses jambes lui refusant tout service. Bientôt, il fut allongé dans s1 cabine. haletant, suffocant, en proie à um malaise indescriptible. D'une seconde à l’autre, il avait ou tron chaud ou trop froid et le bruit que faisait le bateau lui était insupportable, — Puis-je faire quelque chose pour vous° s'empressait le jeune homme. — Dites au capitaine d'arrêter son b4 teau, je païerai ce qu'il faudra. Naturellement ce fut impossible et Goitder souffrait de plus en plus. Alors il se sentit perdu. La même don leur qu'au cours de sa crise à Biarritz lo tenaïllait. Chaque battement de son cœur le faisait gémir. Il essaya de bouger Ja main et ne le put. Usée. la machine étnit usée. En même temps que la certitude de la fin, son esprit d'organisation réapparut. — Ecoute, dit-il faiblement au jeune hommie. Où vas-tu ? — À Paris, d’abord. — Tu vas crever de faim. — J'ai hhbitude, et puis ça ne durera pas ! Golder admira um fiance qu'il tinua Tu vas noter tout ce que je vais te dire. A Paris fn iras à l'Hôtel Continental: Ecrs. Tu deny nderis M. Tüubingen, l'avait vu imst'nt cette con vait connue lui-même et con saisir et tu Jui remettras tous les papiers contenus dans mon portefeuille en lui disant de faire tout le possible pour ma fille. Tu Jui diras que David Golder est mort : Des sanglots couvrirent da voix du jeu en émigrant qui, Sur un ordre de Golter. relisait. — Tu iras encore chez Me Seton, notaire. rue Auber, 28. Tu as compris ° Tu lui di ris : Daviä Golder est mort, et tu lui de nanderas aussi de faire pour le mieux... pour ma fille. Il Ss'épuisait mais tenta um dernier ef fort, Tout l'argent aue j'ai sur moi ect p&ur toi, mais jure devant Dieu qui t'en tend d'accomplir Ja mission dont je t'ai chargé. — Devant Dieu qui m'entend, je jure ! Alors, enfin, Golder put reposer en paix. Gbsédante, l'image de Joyce 8e tint jusqu’au bout devant ses veux voilés, — Joyce, ma-reétite fille chérie, j'ai fait tout €ce que. j'ai pu. murmura-t-i. Joyce... Ce furent ses dernières paroles, David Golder mourut tout Seul —— lui qui avait remué le inonde — tout seul, comme un chien ! ANNIE CAIREL, . BRON ” "HSESEUSCLEUSCUSENNUSOUNONULNUUUIUULCESCENAUENNSECUUUUUNOUENENNANCNNUELANUSUUSECONEUCENCSNOUNUNANNE ENT EUNINTEUCUNNENENTENNER, Dr PAT er PET TA LLLLLELEE EE CEEEEEETEEEREETEETTECT ET TERRE TE TTT D) AMERERNEDNRNENENRNDUNENEREUNEUSRONENNONRESESREUECTENSRUENNERENENENEUNENNRURERSUSENNRESENENEESNNUSGEUSREEESNNENERNRRNDNECCNUEEU ENERGIE ENNCSSNEESENNERENENENNNEETAUDS C'ŒÉR.. 2 Mady Christians. Jean Angelo. Maurice Lagrenée, Roger T réville. ELLE LECLERC LCL ELLES LL LL LL LL, LLC L ELLE) LL LEELEL LE ECEEECELEELEEEEECLLE EEE ELLE LE LEE EE ES LELI exclusivité cee Le grand publie va enfin pouvoir gouter cette plaisante comédie € Nous avons déjà dit tout le charme qu'elle dégagenait. Nous ne s s INCOGNITO. HRéalisation du regretté Manfred Les photos ei-dessus représentent +