Mon Film (January 1931)

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…. Mon Film == TOURJANSKY tourne “ L'AIGLON * es". 4e ++ + la réalisation de L’Aiglon. Pareil à celui du palais de Schœnbrunn, un grand salon chinois a été édifié. Les décorateur: se sont penchés sur les tapisseries véritables pour les reproduire exactement. Ainsi l'exige la vérité cinématographique. Æ ou l'immense pièce, un vrai bric-à-brac d'armes précieuses, car l'Histoire et Edmond Rostand ont décidé que le fils de l’Aiïgle aimait les trophées et les souvenirs guerriers. Des collectionneurs ont prêté des sabres et des pistolets damasquinés ; des antiquaires ont loué ‘des yatagans rehaussés de piemeries et, sur un bureau Empire, posé comme un grand oiseau noir sur des cartes d'époque, le chapeau de l’Empereur, le vrai chapeau que l’on a sorti dévotement d’une vitrine de musée. D'une boîte de cuivre, on a tiré les soldats de bois de l’Aiglon, les soldats que Flambeau a repeints et resculptés. Parade des beaux soldats de bois! Quel gosse, en ce temps de Noël, n'aimerait Jouer avec cette armée de sapin qui va servir, tout à l'heure, aux amusements guerriers du duc de Reichstadt! Blanc,et bleu, et doré, mince dans son uniforme de colonel du régiment hongrois, l’Aiglon nous est maintenant apparu et, face au régiment minuscule, il a, lui aussi, l'apparence d’un jouet magnifique et récieux, d’un officier de féerie, si Éd si frêle qu’il ne peut commander qu'à des soldats de bois ! A VEC ardeur, Tourjansky poursuit Voici quelques-unes des premières photos de la grande production que réalise actuellement Tourjansky pour les Films Osso, On y reconnaitra quelques-uns des passages les plus célèbres que l'écran va animer pour nous, En haut, vous voyez VAiglon (Jean Weber) et l’'impératrice Marie-Louise (Heldia) ; et ensuite l’Aiglon et Thérèse Lorget (Simone Vaudry) : Henri Desfontaines ; Jeanne Boitel ; de Boncour, L'AIGLON sera l'événement eingmaterraphique de l’année. RS RL AC A à D à on” dd oi à no OS US CS SC a 9 —— LA PRODUCTION G.F.F.L Un filnt gai : L'anglais tel qu’on le parle OBERT BOUDRIOZ continue à réaR liser pour la G. F:F. A., les scènes d'intérieur de L'anglais tel qu'on le parle, Il est entouré d’une troupe comique de p*emier ordre : Tramel, Hamilton, Dann et Courtois, Alban Derroja, de l’Opéra-Comique, et M. Ashton, sans oublier les charmantes interprètes féminines : Misses Wera Engels, Betty Wäünter, Bell Barrie, Mmes June Richards et Maryanne. Voici, dans le décor du hall de l'hôtel où se noue et se dénoue presque toute l'intrigue burlesque, le jovial, ahuri et touchant Tramel, à bout de patience, invectivant Julien qui lui parle anglais ! Mais, à un juron bien Parisien sorti de la bouche du jeune Cicandel, le visage ürrité de Tramel se transforme : un attendrissement, une émotion d’un comique intense font venir des larmes dans ses yeux : il a trouvé um Français! Et voici que les deux hommes s'envoient de familières et affectueuses bourrades. Le faux intenprète commence à entrevoir sa délivrance. Boudrioz, ayant "près de lui son assistant : Ralph Holm et son edministrateur Vallée, satisfait de ses deux intarprètes, donne des ordres pour une scène nouvelle. L'anglais tel qu'on le parle sera terminé dans le courant du mois. C.-F. Tavano a terminé « Deux fois vingt ans » Sur les sets où se dressent les décors de son film, lé metteur en scène Tavano n'a cessé, depuis som retour des Landes, de déployer la plus intense activité En quinze jours, il a réalisé tous les intérieurs de Deux fois vingt ans, dont il à tiré le scénario du roman de Pierre Frondaie. La semaine avantdernière, il a donné Les derniers tours de manivelle de son film. On ne peut que donner en exemple ce travail de réalisation rapide, .qui ne nuit en rien à la qualité des images et de l'interprétation. Un décor représentait l'entrée de l'hôtel Terminus où sont descendus Mme Baïta (Germaine Rouer) et . son amant (M. Bradin). La neige tombe. L'’héroïne du film et son compagnon sortent, appuyés l’un sur l’autre, Ruppert va chercher une voiture. Elle ne le reverra jamais. C'est le seul « extérieur » que Tavano n'ait pas réalisé en plein air. Tous les autres, sans exception, furent pris par le camion sonore de la G.F.F.A., dont on connaît déjà les prouesses techniques par l'admirable film Au pays des Basques, et grâce auquel on entendra dans Deux fois vingt ans lessons de la nature mêlés aux voix humaines dans un ensemble d'une saisissante vérité. Une suite comique à l’écran « Gaumont-Franco-Film-Aubert » prépare actuellement la réalisation d’une idée originale due à Ja collaboration de son service de Production avec un jeune metteur en scène, M. Pierre Büllon et M. Emïle Mazaud, l’auteur de Dardamelle «et de la Folle journée. Il s'agit d’une suite comique de petits films qui seront comme les chapitres amusants et variés: tantôt tragiques, tantôt bouffons d'une longue aventure ; on y retrouve les mêmes personnages alliés ou victimes du destin, Sous les transformations les plus inattendues, comparses d’une «ample comédie aux cent actes divers ». Ils s’animeront autour de deux parsonnages centraux, où Mazaud a su mettre tout cet humour merveilleux et icruel de Dardamelle et de La Fotle Journée. LA